endredi 7 juin, « Renaissance du Château de Musinens » accueillait, pour la sixième fois, Annie Buchenot, dynamique présidente du club de lecture châtillonnais « Amilivre ».

La conférencière proposait à une trentaine d’auditeurs, dont beaucoup de fidèles, un exposé sur Louise Labé, poétesse lyonnaise du XVI^e siècle.

Née Louise Charly, probablement en 1522, cette femme de lettres est également connue sous le surnom de « la Belle Cordière », ses père et mari ayant exercé la profession de cordier dans la capitale des Gaules.

Annie présentait le décor dans lequel l’auteure avait évolué, le Lyon de la Renaissance, carrefour européen avec ses quartiers animés, comme Saint-Jean s’étageant jusqu’à Fourvière, ses vieux métiers, ses marchands et ses foires. La vie intellectuelle et artistique y était intense et elle connut le séjour du roi François Premier, qui faillit en faire la capitale de la France, accompagné de son poète officiel, Clément Marot.

Louise Labé, auteure principalement de sonnets et d’élégies, appartient avec Maurice de Scève et Pernette du Guillet au groupe de « l’école lyonnaise ». Elle recevait dans ses jardins les écrivains célèbres de l’époque qui louèrent son talent et sa beauté. En 1555, ses écrits furent imprimés à Lyon chez Jean de Tournes, l’un des réputés éditeurs de la ville.

Malade depuis plusieurs années, elle mourut en 1566 dans sa propriété de Parcieux-en-Dombes.

Mireille qui avait accueilli l’intervenante, la remerciait en prenant rendez-vous pour l’an prochain.