Association Renaissance du Château de Musinens - Bellegarde-sur-Valserine (Ain)

 
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21 avril 2024

Samedi 1er et dimanche 2 juin 2024 conférence et exposition : Histoire d’homme, de paille, de nature

L’ Association Renaissance du château de Musinens vous propose une conférence et une exposition :
Histoire d’homme, de paille, de nature
entrée gratuite
Conférence le samedi 1er juin à 18 h, Dominique ERSTER historien et généalogiste présentera « Histoire de Retord »
Exposition le samedi 1er et dimanche 2 juin 2024 (ouverture de 10 à 18 h pendant les deux jours)
Andrés DE LA CRUZ : marqueterie de paille
Kevin FLORES : photographe animalier
Mickaël DOLE : photographe nature
Pot de l’amitié, le samedi 1er juin après la conférence de Dominique Erster

Conférence Dominique ERSTER

Dominique Erster est né en 1952 à Nantua où il a grandi. Son patronyme est un héritage d’un grand-père originaire de Pologne mais ses racines familiales sont également bugistes et plus précisément au plateau de Retord.
« C’est vrai qu’aujourd’hui je suis reconnu sur ce sujet-là, le patrimoine du Retord »

Histoires de Retord
"L’histoire de Retord commence par une histoire de pierres et d’eau et se poursuit par une histoire d’hommes et de foi.
Cette très vieille histoire géologique va en modeler les reliefs et les cavités. Les crêts, les grottes et les tourbières en sont les derniers survivants.
Le peuplement de Retord viendra plus tard.
L’organisation des espaces comme des combes, des prairies comme des fermes est étroitement liée à l’arrivée des moines et à l’implantation des Abbayes et des Chartreuses.
Enfin, il y a quatre-vingts ans, c’est encore une histoire d’hommes qui a été écrite dans nos montagnes."


Exposition

Diego Andrés DE LA CRUZ


"Diego Andrés, peintre de mystère avec des fils végétaux.
De vastes champs de blé doré ont été l’inspiration de ceux qui ont vu au-delà de la normale. C’est ainsi que naît l’idée de donner un usage artistique à la paille : à partir de l’émerveillement et de l’admiration pour les techniques artisanales antiques…
Une fois la graine cultivée, il faudra 6 mois avant de pouvoir utiliser la matière première ; quand le blé commence à fleurir, il est prêt à être récolté et de par sa nature, il doit être traité en détail pour sa conservation. Après un long travail manuel pour séparer la céréale, on sélectionne les meilleures tiges qui sont colorées à la main ; lorsque les fibres prennent de la couleur, elles sont ouvertes avec délicatesse, donnant une forme plate ; Laissant derrière elle sa forme tubulaire naturelle, la paille est transformée en fils végétaux, laissant place à la création artistique.
Dans la ville de San Juan de Pasto, au sud de la Colombie, naît Diego Andrés DelaCruz, « peintre de mystères aux fibres végétales », qui préserve le savoir-faire du métier de la paille ; fibre végétale jaillissant de la terre ; cet artiste utilise la tige de blé pour peindre ses rêves, il peint avec ses mains, exactement avec ses doigts, en conjonction avec son scalpel et principalement avec son cœur et son esprit. Juste mystère de sa recherche impeccable de ce qui se cache derrière chaque particule vitale qui l’entoure, à l’unisson avec la lueur naturelle de la paille ses yeux brillent tout en fouillant tacite dans le mystère de sa propre pensée.
Il transcende les formes en cherchant continuellement à dépasser les limites de son propre patrimoine intellectuel, en réinterprétant l’héritage culturel de sa région et en donnant de nouvelles nuances au savoir-faire des techniques ancestrales dont il a hérité ; à travers des tissus multiples, des symboles et des formes il grave sa vision artistique sur des sculptures qui sont transfigurées en toiles comme si elles étaient un firmament qui laisse ses étoiles se réveiller…"
Diana E. Zamudio Cadena.

Kévin FLORES

Photographe animalier
Département de l’Ain ( Bugey )

"Passionné de nature et de liberté, émerveillé par le monde sauvage, j’ai décidé de consacrer une partie de ma vie à apporter mon aide aux animaux de la foret.
Depuis plus d’une dizaine d’années, je parcours les massifs du Bugey et du Jura à la recherche d’instants sauvages que j’immortalise avec mon appareil photo avec pour but de sensibiliser le public sur la protection de la faune et son environnement. Sensible à ces changements brutaux, j’essaie d’apporter mon soutien à cette nature qui tous les jours meurt un peu plus (déforestation, braconnages, empoisonnements, collisions routières etc.. ). Je passe de longues heures caché dans la nature, avec des équipements de camouflages qui me permettent de créer le moins de dérangements possible, pour saisir le fameux cliché, celui qui saura me toucher avant tout et celui qui permettra de mettre en valeur la beauté de l’animal. Ce n’est pas tous les jours facile, car dans la nature on peut aussi bien observer des merveilles que des abominations. Il y a des animaux que je vois presque naître, apprendre, grandir, partager des moments de tendresse avec les siens, se reproduire et du jour au lendemain tout s’arrête, ils disparaissent… Le travail de photographe animalier c’est aussi beaucoup d’observations et de compréhensions ! J’en veux parfois à mon espèce de prendre autant de place sur cette planète et d’être aussi insensible à la beauté que la nature nous offre chaque seconde. Nous sommes incapables de partager nos territoires et nos ressources, incapables de cohabiter entre espèces et encore moins avec certains animaux qu’on appelle souvent les nuisibles. En particulier les prédateurs tels que le Loup, le Lynx ou le Renard qui sont encore trop souvent persécutés alors que leurs fonctions sont indispensables à l’équilibre de la biodiversité. Je suis persuadé que chaque espèce a sa place ici et son rôle à jouer, et pas seulement l’humain, pour moi c’est une certitude ! L’utilité des animaux sauvages dans la nature a été scientifiquement prouvée à de nombreuses reprises, mais pourtant nous continuons de rester dans l’indifférence la plus totale… En première ligne nous, photographes animaliers, sommes les témoins directs des bouleversements qui affectent la faune sauvage dans nos régions mais aussi partout dans le monde. Nous faisons tous le même constat, quel que soit l’endroit ou nous nous trouvons. J’en appelle à notre bon sens et à une prise de conscience rapide sur l’état de notre planète et de son vivant, ce sont des êtres juste extraordinaires quand on s’y intéresse de plus près. Faisons la paix avec la nature et renouons ces liens que nous avons perdus depuis si longtemps…"


Mickaël DOLE

Exposition « Dans les brumes électriques »
"Passionné de photo depuis que mon père m’a offert mon premier reflex (argentique) pour mes 20 ans, je ne cesse depuis d’en faire toujours plus dans l’espoir de m’améliorer un petit peu.
Après avoir débuté principalement la photo avec la scène, en couvrant le festival de l’éphémère à Hauteville, je me suis orienté progressivement vers la macro puis plus dernièrement la photo animalière.
Toujours en quête d’images les plus pures possibles, j’aspire aussi aux grands espaces les moins fréquentés. Bugiste d’adoption j’essaye au quotidien de mettre en valeur cet environnement pour le moment préservé et surtout riche d’une biodiversité rarement rencontrée ailleurs.
Je suis par ailleurs membre actif du Festival Nature Ain depuis 2014 et j’en suis devenu président pour l’édition 2024
Cette exposition s’étale dans le temps. Elle a été entamée en 2013 dans le Vercors, à une période de ma vie très compliquée. Le besoin d’être dehors, l’âme ténébreuse, m’ont orienté vers ces paysages que je qualifie de mouvants. Une seconde, des choses se dessinent dans une trouée, l’instant d’après, tout est déjà différent. Un paysage du quotidien qui paraît banal se retrouve magnifié, transcendé et j’espère que je retransmets ça au travers de ces images"


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