L’Association Renaissance du Château de Musinens reçoit deux artistes de Valserhône : Dominique HARTEL, peintre et Patrick GIRARD, créations de bois, le samedi 2 et dimanche 3 décembre 2023, ouverture chaque jour de 10 h à 18 h, vernissage vendredi 1er décembre 2023 à 18 h.
Dominique HARTEL
Coupysien d’origine, j’ai été très tôt captivé par les tableaux et les dessins que je voyais autour de moi .
Peu à peu, je me suis intéressé à l’histoire de la peinture, puis j’ai eu envie de me lancer dans l’exercice de la peinture à l’huile.
Autodidacte, j’ai donc été confronté à la technique, et j’ai au fil des ans créé ma technique personnelle.
Mes créations, qui représentent presque exclusivement des personnages, sont le fruit d’un ou de plusieurs dessins préparatoires.
Parallèlement, j’ai continué à me documenter sur l’art.
Pratiquement tous les courants artistiques m’intéressent, avec un intérêt particulier pour les modernes et les contemporains.
Cela va des impressionnistes à la figuration libre en passant par les expressionnistes et l’art urbain.
je suis membre de l’association « Art’s Expo Semine » depuis une quinzaine d’années et je participe chaque année à l’exposition du groupe.
J’ expose aussi régulièrement au Bistrot gourmand à Lancrans.
J’ai également exposé en 2007 à la MJC de Bellegarde et participé à une exposition collective à la Grenette à Seyssel en 2012.
Après une carrière professionnelle au bord du Rhône, je peux depuis quelques mois me consacrer plus régulièrement à la peinture.
Patrick GIRARD
À la retraite du travail social, je considère le temps de vie avec un œil plus détaché des turpitudes de la vie.
Ainsi débarrassé d’un tas de soucis, projets, obligations et autres éléments qui ont ponctué mon quotidien professionnel, je laisse aller l’esprit vers des chemins où l’imagination prend plus de place, entre autre parce qu’elle a plus de temps.
Les balades en forêt sont idéales …
Ainsi, ce qui peut apparaître comme morceaux sans valeur, tordus, cassés, pas rentables, prennent une autre dimension. L’œil qui les regarde, les considère comme un élément de personnage, un personnage et leur donne une existence, non liée à un rendement final, mais seulement liée au plaisir d’être, comme tel, et fiers d’être.
« … les bris ne sont pas …débris…. »
Ainsi débarrassé de tas de contraintes, la dérision peut occuper une place non dénuée de sens, et on peut en sourire…..
…peut être que cela laisse place à son propre imaginaire !!!…