Danièle Carraz
J’ai commencé la céramique il y a plus de 30 ans. Le modelage est venu un peu plus tard, il y a maintenant 15 ans.
Ces 2 activités me relient à la terre qui est pour moi un élément fondateur qui ramène aux sources très concrètes de la vie. Ne dit-on pas : avoir les pieds sur terre ! Avoir les mains dans la terre est pour moi un réel plaisir.
Le travail du tour a toujours pour moi quelque chose de magique ! Le centrage et le façonnage d’une pièce demande de la concentration et de la patience ! Ensuite la partie de l’émaillage est également très intéressante. C’est une véritable alchimie des couleurs !
Le modelage apporte une sensation différente de la céramique. Je fais toujours partie d’un atelier, ce qui permet de travailler d’après des modèles vivants. Un modèle, dix élèves, dix modelages différents car la personnalité de chacun s’exprime différemment. Voir la terre prendre forme, prendre vie m’apporte un grand bonheur.
Le travail de la terre est pour moi une école de patience et d’humilité qui m’apporte beaucoup de joie !
Guy Tétard
J’ai découvert la peinture comme moyen d’expression artistique a l’âge de 16 ans et je suis depuis reste accroché à cet Art
Les techniques employées vont de l’huile à l’acrylique en passant par tout ce qui existe sur le marché ou dans la nature
Les souvenirs de voyage, les rencontres et simplement les événements de la vie sont a l’origine de mes toiles avec pour lignes de conduite l’envie, la liberté et le plaisir de faire.
Diego Andrés De la Cruz
Diego Andrés, peintre de mystère avec des fils végétaux.
De vastes champs de blé doré ont été l’inspiration de ceux qui ont vu au-delà de la normale. C’est ainsi que naît l’idée de donner un usage artistique à la paille : à partir de l’émerveillement et de l’admiration pour les techniques artisanales antiques…
Une fois la graine cultivée, il faudra 6 mois avant de pouvoir utiliser la matière première ; quand le blé commence à fleurir, il est prêt à être récolté et de par sa nature, il doit être traité en détail pour sa conservation. Après un long travail manuel pour séparer la céréale, on sélectionne les meilleures tiges qui sont colorées à la main ; lorsque les fibres prennent de la couleur, elles sont ouvertes avec délicatesse, donnant une forme plate ; Laissant derrière elle sa forme tubulaire naturelle, la paille est transformée en fils végétaux, laissant place à la création artistique.
Dans la ville de San Juan de Pasto, au sud de la Colombie, naît Diego Andrés DelaCruz, « peintre de mystères aux fibres végétales », qui préserve le savoir-faire du métier de la paille ; fibre végétale jaillissant de la terre ; cet artiste utilise la tige de blé pour peindre ses rêves, il peint avec ses mains, exactement avec ses doigts, en conjonction avec son scalpel et principalement avec son cœur et son esprit. Juste mystère de sa recherche impeccable de ce qui se cache derrière chaque particule vitale qui l’entoure, à l’unisson avec la lueur naturelle de la paille ses yeux brillent tout en fouillant tacite dans le mystère de sa propre pensée.
Il transcende les formes en cherchant continuellement à dépasser les limites de son propre patrimoine intellectuel, en réinterprétant l’héritage culturel de sa région et en donnant de nouvelles nuances au savoir-faire des techniques ancestrales dont il a hérité ; à travers des tissus multiples, des symboles et des formes il grave sa vision artistique sur des sculptures qui sont transfigurées en toiles comme si elles étaient un firmament qui laisse ses étoiles se réveiller…
Diana E. Zamudio Cadena.
Diaporama des œuvres exposées
Visite de trois classes de l’école du Grand Clos le vendredi 13 octobre 2023