Association Renaissance du Château de Musinens - Bellegarde-sur-Valserine (Ain)

 
Accueil > Notre programmation culturelle > 1 - Année 2025 > Conférence de Jacques Bordon
2 / 2

11 janvier 2025

Conférence de Jacques Bordon

L’association Renaissance du château de Musinens est heureuse d’accueillir
Une Conférence de Jacques BORDON
le Samedi 8 mars 2025 à 18 h
« Dans les pas de Darwin, un voyage naturaliste aux Galápagos »

Dans les pas de Darwin, un voyage naturaliste aux Galápagos
Du 6 au 13 août 2015



Découvrir les Iles Galápagos pour un naturaliste, c’est en quelque sorte le Graal. En effet, nourris des magnifiques pages laissées par Charles Darwin dans son récit de voyage autour du monde, nous devions aller constater de nos propres yeux, ce qui l’avait étonné dans ces iles.
Les Galápagos forment un archipel de 19 îles et 42 îlots, situés à 1000 km de l’Equateur. Issues d’un volcanisme de point chaud encore actif, ces îles dont la plus ancienne est datée de – 10 millions d’années, sont isolées du continent et séparées les unes des autres par des bras océaniques profonds et violents. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant de constater un fort endémisme insulaire dont Darwin a tiré quelques éléments probants de sa théorie évolutionniste.
Bien que traversé par l’équateur, l’archipel jouit d’un climat subtropical, car il est refroidi par des courants froids (notamment le courant de Humboldt) provenant de l’antarctique.
Durant notre court (trop !) séjour, nous avons pu approcher les principales espèces d’oiseaux et de reptiles dont les noms seuls nous faisaient rêver. Les Fous à pattes bleues ou à pattes rouges, les Fous masqués se sont prêtés avec complaisance à la photographie. Les fameux Pinsons de Darwin, avec leurs becs de taille très variable, mais adaptée parfaitement aux graines ou aux proies consommées n’ont pas fait mentir leur réputation. Mais les plus attendus étaient sans conteste les Tortues géantes et les Iguanes. L’espèce marine, la plus fréquente, évoque les lointains Dinosaures disparus, même s’ils appartiennent à des groupes très différents. Beaucoup plus rare et plus coloré, l’Iguane terrestre, se montre plus farouche. Les végétaux ne sont pas en reste, et de nombreuses plantes sont strictement endémiques des Galápagos. Elles s‘étagent du littoral aux sommets des cônes volcaniques dont le plus élevé atteint 1660 m.
C’est à bord d’un petit bateau de croisière, opportunément nommé le « Darwin », que nous avons parcouru une partie de cet archipel qui est de plus en plus fréquenté. Les visites touristiques sont très contingentées et les sorties à terre s’effectuent sous la surveillance d’un guide qui dépend du Parc National des Galápagos. Lors des excursions à terre, il est impératif de rester sur des sentiers balisés. Cela peut apparaître comme une contrainte, mais la survie de ce joyau de la biodiversité mondiale est à ce prix.

Jacques BORDON
Naturaliste


SPIP | Plan du site |