Les Duraffour aux cimaises du château de Musinens
amedi, 16 novembre, devant une vingtaine de personnes, Bertrand Guyot, généalogiste reconnu, présentait son livre « Les Duraffour et leurs descendants », paru il y a une année déjà.
Dans le val de Chézery, les Duraffour comme beaucoup d’autres familles, vivaient des activités de tradition de la montagne : grangers, fromagers, charbonniers, charpentiers, sourciers, cloutiers…
Mais, à partir du 16e siècle, trois lignées de Duraffour vont risquer l’aventure et abandonner leur vallée ancestrale.
Ce sont justement leurs migrations que Bertrand Guyot, a étudiées avec passion et minutie depuis quelque dix ans.
Une première lignée, dite Guignolet puis Ducrot, se retrouve en Lorraine où ils exerceront leurs dons « d’emboiteurs », de « rebouteux », auprès de la noblesse et bourgeoisie locales.
Une deuxième lignée, dite Besson, gagne la capitale où ils seront perruquiers, barbiers, « marchands de cheveux ». Certains auront même la charge de faire tourner la machine de Marly, ce gigantesque dispositif pour pomper l’eau de la Seine destinée aux divers jardins royaux.
Une troisième lignée s’installera à Saint-Etienne qui donnera naissance à d’illustres hommes politiques, maires et même ministres de la République, comme Antoine et Michel Duraffour.
Bertrand Guyot s’attelle maintenant à un nouveau projet titanesque, « la saga des Gros » et de leurs dérivés.
